GABRIEL GEMAYEL
Né le 24 mars 1907, à Bicfaya, il fait ses études à l’université Saint-Joseph de Beyrouth. Il avait choisi le sport comme d’autres entrent en religion ou en politique, avec la certitude qu’il pouvait y donner le meilleur de lui-même même s’il devient pharmacien. Il pratique la natation, l’aviron, le tir et l’équitation, et le mot sport prenait pour lui tout son sens dans la diversité des activités. Capitaine de l’équipe de football de l’université, il accéda naturellement à la présidence de la Fédération libanaise de football. Il devient vice-président du Comité supérieur des sports du Liban mais aussi vice-président de la Fédération omnisports du Liban.
Très tôt, il comprit que l’essor du sport ne viendrait qu’avec une bonne structure. Au Comité omnisports du Liban, tout d’abord, puis à la présidence du Comité Olympique, qu’il fonda en 1948, il s’attacha à donner corps au mouvement sportif libanais. Il devient président du Comité international des Jeux Méditerranéens mais aussi président du Comité international arabe des sports. Président du Comité d’administration de la Cité sportive.
Directeur des Jeux arabes de Beyrouth (1957) il l’est également pour les Jeux Méditerranéens qui se disputent dans la même ville (1959). Lors de la 3e édition des Jeux méditerranéens en 1959 à Beyrouth, Gabriel Gemayel, décide la création du CIJM. Celle-ci intervient officiellement le 28 août 1960 et en devient officiellement le premier président avec comme secrétaire général Ioannis Ketseas, lui aussi membre du CIO.
Ce dernier inaugurera toute une série de secrétaires généraux grecs puisque que le siège social sera toujours à Athènes d’abord au CNO local puis à partir de 2005 dans des installations laissées libres par les Jeux Olympiques de 2004. De 1955 à 1959 Gabriel Gemayel avait comme patron des Jeux 1959 avait déjà pris officieusement la direction de la future organisation internationale. Sous sa direction il y a une augmentation du nombre des pays participants au fur et à mesure des éditions, induisant un accroissement substantiel du nombre d’athlètes. Il est avec son comité directeur de l’avènement de la participation féminine à partir de 1967 aux Jeux Méditerranéens de Tunis. L’organisation de Jeux régionaux lui donna cette occasion, tout en lui permettant d’affirmer ses qualités d’organisateur.
Il est coopté au CIO, le premier pour le Liban, de 1952 mais au cours des années cinquante et au début des années soixante, son activité essentielle resta centrée sur le Proche-Orient, fidèle à son objectif de renforcer l’image sportive de son pays sur le plan régional. Durant son mandat dans l’instance olympique il est membre de la Commission exécutive (1965-1970) mais aussi membre de diverses commissions du CIO : d’aide olympique (1961-1963), membre de direction et de coordination pour les relations CIO/CNO (1965-1966), mixte II (1968-1971), solidarité olympique (1973-1975), des récompenses olympiques (1973-1975) de révision des règles (1973-1976). Il meurt le 19 novembre 1987, à Jdeideh, à l’âge de 80 ans, durant son mandat au CIO et aura participé à trente-deux des quarante-cinq sessions organisées par l’entité olympique.